2.04.2006

LA TOUR DU PRISONNIER A GISORS 2ème partie







la clef authentique qui ouvre la porte de la TOUR DU PRISONNIER


Nous accédons à la tour par le troisième étage qui donne directement sur la salle des gardes. C'est une vaste salle circulaire avec haute cheminée, un puits et un four à pain. En dscendant
encore un étage nous arrivons au dépot des archives locales qui fut utilisé après le Moyen-Age.
Et enfin, ce que nous attendons avec curiosité et émotion la visite du cachot du prisonnier.
Quatre meurtrières placées en hauteur apportent un semblant de lumière. C'est là que les prisonniers ont tracés de nombreux graffitis et d'étranges bas-reliefs.
On peut découvrir plusieurs scènes religieuses comme la VIe du Christ, la Cène, la Résurrection
un égnimatique château-fort, Adam et Eve et un cadavre qui rappelle le gisant dans l'église.
Sur d'autres murs , plusieurs portraits de saints, une scène de dance, une autre de chasse et
surtout en gothique cette étrange phrase : "Mater Dei, Mements mei" suivi du nom de "Poulain".
Vous imaginez au cours des siècles ce que ces mots mystérieux ont pu véhiculer comme hypothèses ; finalement en recherchant dans les archives et manuscrits de cette époque on trouve un Nicolas Poulain qui en 1587 était fonctionnaire de la Prévoté en Ile de France. Il en faudra pas plus pour faire rentrer ce personnage dans la légende et lui attribuer le rôle de l'amant de Blanche d'Evreux et aussi le désigner cocmme l'auteur des bas-reliefs. Peu soucieux de la chronologie historique nous rentrons dans l'ère romantique de Gisors.
Charles Nodier n'es pas loin et nous laisse une description de la Normandie qui n'est pas un voyage de découvertes préciset-il mais un voyage d'impressions.
Sur les pages consacrées à Gisors, nous baignons dans la mélancolie en contemplant les ruines
du château : soleils mouillés, ciels brouillés, présences insolites ne sont là que pour créer un climat mystérieux dédié au prisonnier de la tour.
La littérature, le roman historique, les poetes sont tous inspirés par Gisors et son mystère.
La dernière oeuvre qui est connue bien que modeste et semble-t-il restée manuscrite est une romance écrite en 1867 par un Gisorcien, Michel Tissandier dont voici juste le début...

Vous qui passez sous cette voûte sosmbre
Au beau soleil qui rit dans le sentier
Un malheureux ici pleure dans l'ombre...
n'oubliez pas le pauvre prisonnier !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis au début de ma visite à Gisors. Je me régale...c'est un réel plaisir pour moi. Un grand merci